25 « Q&R »

LISEZ, APPRENEZ ET BOUGEZ SUR LE SENTIER

En 2017, les Canadiens commémorent le 25e anniversaire du Sentier transcanadien/Le Grand Sentier (et 150 ans du Canada en tant que pays !). Voici 25 questions et réponses pour vous aider à en apprendre davantage sur le Sentier. Nous espérons que vous trouverez le tout intéressant et instructif !



  1. Qu’est-ce que le Sentier transcanadien ?

    Le Sentier transcanadien (rebaptisé depuis peu « Le Grand Sentier ») est le plus long réseau de sentiers récréatifs au monde. Il relie le pays tout comme l’autoroute Transcanadienne, bien qu’il s’étende sur une plus longue distance, traversant non seulement les dix provinces, mais aussi les trois territoires.

    Le Sentier transcanadien/Le Grand Sentier est un sentier à usage multiple sur lequel – selon l’emplacement – il est possible de se promener à pied, à bicyclette, à cheval, en roulant, en canot, en kayak, en raquettes, en ski de fond ou en motoneige sur environ 24 000 kilomètres, de l’océan Atlantique au Pacifique et à l’Arctique. Le Sentier comprend des sentiers urbains, ruraux et sauvages dans chaque province et territoire, séduisant au passage ses randonneurs avec ses paysages majestueux et de charmants villages, etc. Au total, le Sentier transcanadien comprend environ 500 sentiers individuels, dont le Sentier Galloping Goose en Colombie-Britannique, le Petit Témis au Québec et le Sentier de la Confédération à l’Île-du-Prince-Édouard.

    Dans l’ensemble, le Sentier relie environ 1 000 collectivités canadiennes, y compris toutes les capitales provinciales et territoriales.


  2. Pourquoi le Sentier transcanadien est-il le plus long sentier récréatif au monde ?

    Le Sentier transcanadien est le sentier récréatif le plus long sur la Terre parce que le Canada est immense : c’est en fait le deuxième plus grand pays au monde. Le Sentier s’étend sur l’ensemble du pays, d’est en ouest et du nord au sud, sur une longueur totale de près de 24 000 kilomètres. Il suffit de regarder une carte du monde – il serait étonnant que ce ne soit pas le plus long sentier du monde !

    Avec seulement 35 millions de personnes dispersées sur un vaste territoire qui comporte beaucoup d’obstacles géographiques, les Canadiens ont été en mesure d’accomplir cette tâche titanesque par le dévouement et le travail d’équipe. C’est incroyable ce que nous pouvons accomplir lorsque nous travaillons ensemble !


  3. À quel moment la grande aventure du Sentier transcanadien a-t-elle officiellement commencé ?

    En 1992, le Canada a célébré le 125e anniversaire de la Confédération. À l’époque, le désir de laisser un legs durable a commencé à trotter dans la tête de Bill Pratt, alors directeur général de Canada 125. Sous sa direction, cette initiative a été présentée au conseil d’administration de Canada 125 et les discussions ont commencé.

    Parmi les différents projets qui ont été considérés en tant que legs, le Sentier transcanadien (devenu le préféré de Pratt) est celui qui a finalement retenu toute l’attention. Le Conseil a décidé de le soutenir et, après plusieurs rondes de négociations, le gouvernement fédéral (sous le premier ministre Brian Mulroney) l’a finalement approuvé et financé. Les fonds fédéraux ont servi à créer une fondation et à débuter la planification du projet à l’échelle nationale. La Fondation du Sentier a été créée au début de l’année 1993 et le projet a été publiquement lancé en juin 1994. Ce n’était que le commencement d’une grande aventure !


  4. Le Sentier transcanadien est un legs issu des fêtes du 125e anniversaire de la Confédération en 1992. Qu’est-ce qu’une confédération ? Quand tout a commencé ? Combien de fois la confédération a-t-elle été célébrée ?

    Bien que l’histoire du Canada ait commencé bien avant, la confédération a marqué le début officiel du Canada en tant que pays.

    Entré en vigueur le 1er juillet 1867, l’Acte de l’Amérique du Nord britannique a été signé par les dirigeants de trois colonies britanniques : le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et la Province unie du Canada. La loi a été ensuite adoptée par le Parlement britannique et la Reine Victoria. Les trois colonies sont devenues les quatre premières provinces du nouveau Dominion du Canada : le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Ontario et le Québec.

    Les nouvelles provinces et les territoires se sont peu à peu regroupés au fil des ans jusqu’à ce que, en 1999 (132 ans après le premier acte de la confédération), le Nunavut soit formé en tant que territoire distinct. Depuis, le Canada est composé de 10 provinces et de 3 territoires.

    La Confédération canadienne est célébrée chaque année depuis la toute première célébration de la Fête du Dominion en 1879, bien que la plupart des célébrations aient été organisées localement jusqu’en 1958. Ce n’est qu’en 1958 que le gouvernement du Canada a commencé à superviser les célébrations annuellement, à l’échelle nationale, le Jour du Dominion (la Fête du Dominion devenue la Fête du Canada en 1982).

    En plus des célébrations annuelles, la Confédération a été fêtée en grande pompe à six reprises, incluant celle de Canada 150 en 2017. La première célébration nationale s’est tenue lors du premier anniversaire du Dominion du Canada en 1868 et a été suivie par des célébrations nationales pour les 50e, 60e, 100e, 125e et 150e anniversaires du pays.


  5. Plusieurs éléments importants ont contribué à la mise sur pied du Sentier transcanadien. Lesquels ?

    Voici quelques éléments qui ont contribué au lancement du projet.

    Le Premier ministre Brian Mulroney (1984-1993) a été indirectement impliqué dans le démarrage du projet, car c’est lui qui a donné le feu vert aux célébrations de Canada 125 au cours desquelles le Sentier a été fondé.

    La regrettable démission du coprésident de Canada 125, John Bitove, a toutefois eu un bon côté, puisque c’est Frank King qui le remplaça et, grâce à King, Bill Pratt a rejoint l’équipe de Canada 125. King et Pratt ont été des joueurs clés dans le démarrage du projet du Sentier. D’abord, King et Pratt ont joué un rôle central dans l’organisation des Jeux olympiques d’hiver de Calgary de 1988; et travailler au sein de l’équipe de Canada 125 a été une autre façon pour eux de servir à nouveau leur pays. Et c’est à Canada 125, avec le soutien de King, que Pratt est devenu cofondateur du Sentier transcanadien.

    Le Sentier a pu également compter sur un vaste réseau de sentiers existants, de bénévoles et d’organismes de sentiers déjà en place à travers le Canada, qui a servi à préparer le terrain pour le projet.

    Au printemps de 1993, ce nouveau projet a rencontré un obstacle de taille ; le financement alloué au projet a été retiré du gouvernement fédéral. C’est à ce moment-là que l’équipe fondatrice demanda l’aide de Fred Doucet, un ami de longue date du premier ministre Brian Mulroney qui avait travaillé en étroite collaboration avec lui pendant plusieurs années. L’équipe du STC a demandé à Doucet de communiquer tous les bienfaits du projet à Mulroney et/ou à d’autres hauts fonctionnaires du gouvernement fédéral. Grâce à cette intervention, dans un court laps de temps, le projet a été réapprouvé et un financement initial de 580 000 $ a été mis à la disposition de l’équipe fondatrice pour créer finalement la Fondation du Sentier transcanadien.


  6. Pourquoi 1992 était la bonne année pour donner le coup d’envoi du Sentier transcanadien ?

    Le chemin de fer transcontinental a été construit d’un bout à l’autre du Canada afin d’attirer d’autres provinces à se joindre au Canada alors que la route Transcanadienne a été construite pour accueillir l’automobile et permettre aux Canadiens de se rendre d’est en ouest et vice versa. Puis vint Canada 125 au cours duquel Bill Pratt et ses collègues ont commencé à chercher un legs durable pour rendre le 125e anniversaire de la Confédération plus mémorable.

    Le STC a été considéré comme le meilleur projet parce qu’il était spécial pour plusieurs raisons. D’une part, c’était une opportunité historique de pourvoir relier le pays une troisième fois - fondée cette fois-ci sur les activités récréatives et le plaisir de découvrir le paysage naturel et culturel du Canada. Forger ce nouveau lien terrestre à l’échelle nationale semblait être une façon extraordinaire d’honorer les célébrations de Canada 125.

    Pratt et ses collègues ont soutenu avec force que cette célébration avait le potentiel de recruter des personnes motivées, des commanditaires et d’avoir accès à des fonds fédéraux par l’entremise de Canada 125. L’année 1992 a donc été une bonne année pour lancer le Sentier, car il semblait peu probable qu’une telle opportunité se représente bientôt.


  7. Pourquoi l’équipe fondatrice a-t-elle pensé que l’idée du Sentier transcanadien méritait d’être poursuivie ? Quels étaient les bénéfices et avantages ?

    En voici quelques-uns des plus importants, mais il y en avait d’autres !

    Grâce au travail de plus de 80 groupes de sentiers locaux et de dizaines de milliers de bénévoles, un réseau de sentiers et d’organismes était déjà bien établi partout au Canada. Le STC pourrait utiliser plusieurs sentiers existants, et les relier à de nouveaux sentiers, pour bâtir un Sentier transcanadien. De plus, la Fondation du STC pourrait devenir un porte-parole important pour les utilisateurs de sentiers canadiens, leur permettant d’avoir une plus grande influence ici et là. Les fondateurs ont reconnu que le STC pourrait offrir de nombreuses possibilités aux Canadiens. Les possibilités les plus évidentes seraient de donner le goût de l’aventure, une façon pour s’amuser et rester en forme en même temps, d’apprendre à connaître encore mieux nos milieux naturels (et urbains) et de se déplacer dans les villes et les villages de façon écologique et d’apprécier le calme de la nature.

    Terminé, le Sentier transcanadien, étant le plus long sentier récréatif dans le monde, pourrait devenir une destination touristique populaire pour les visiteurs du monde entier.

    D’autres avantages importants s’ajoutaient dont les gains économiques par le biais d’achats d’équipement, d’hébergement et de restaurants à proximité du Sentier, etc., ainsi que des possibilités de construction communautaire où les utilisateurs de sentiers locaux peuvent se rencontrer et/ou trouver des moyens de s’occuper du Sentier en groupe.

    Et finalement, le Sentier pourrait promouvoir le patriotisme, l’harmonie nationale et l’amitié entre les individus, rendant ainsi les Canadiens fiers d’un projet fondé sur des principes positifs tels que l’entraide, l’engagement, la créativité et le compromis.


  8. Dans le développement du Sentier transcanadien, il y avait un fondateur, puis deux. Pourquoi ? Qui sont-ils ?

    TLe principal instigateur du Sentier transcanadien est Bill Pratt, alors directeur général de Canada 125. C’est à Canada 125 que Pratt a rencontré Pierre Camu, devenu le directeur des programmes. Après quelques temps, Pratt a demandé à Camu de se joindre à lui dans cette aventure et de l’assister à faire approuver ce projet comme un legs durable du 125e anniversaire de la Confédération. Dans les années qui suivirent, Camu devint son principal allié. Pour son importante contribution, Pratt a suggéré que Camu soit nommé cofondateur du Sentier transcanadien. Malgré son âge, Camu est resté fidèle au projet pendant plusieurs années (il avait 69 ans quand il a commencé !) et accepta bien entendu de remettre à plus tard ses projets.

    Pratt et Camu étaient des leaders par nature qui aimaient relever de nouveaux défis. Pratt est parti de Calgary pour venir à Ottawa et participer à la planification des célébrations de Canada 125. Ayant débuté dans l’industrie de la construction, il accéda des années plus tard au poste de président et chef des opérations des Jeux olympiques d’hiver de Calgary en 1988. Quant à Camu, il avait été professeur de géographie économique à l’Université Laval avant d’occuper, entre autres, le poste de président de l’Autorité de la Voie maritime du Saint-Laurent et de Président du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), entre autres choses.


  9. L’idée de construire un Sentier transcanadien a-t-elle soudainement surgi de la tête des fondateurs à Canada 125 ? D’où vient cette idée ?

    NON, l’idée de construire un Sentier transcanadien n’a pas soudainement surgi de la tête des fondateurs !

    En préparation aux célébrations du 125e anniversaire, les Canadiens de partout au pays ont été invités à envoyer des propositions de projets pour fêter l’anniversaire. C’est ce processus qui a conduit au concept du Sentier transcanadien puisque les fondateurs ont été charmés par deux propositions en particulier. Une des propositions proposait la construction d’une section d’un sentier national pour piétons seulement alors que l’autre proposait la construction d’un sentier régional à usage multiple en Alberta. À partir de ces deux concepts, les fondateurs ont décidé de construire « un sentier national » mais « à usage multiple » donnant un Sentier transcanadien à usage multiple. Et c’est ce projet qui est devenu le plus prometteur parmi les autres pour nous rappeler du 125e anniversaire de la Confédération. C’est ainsi que l’idée du Sentier transcanadien est née !


  10. Le Sentier transcanadien a-t-il été un projet difficile à faire approuver ? Y a-t-il eu des opposants ?

    OUI, il a été difficile de faire approuver le projet. Et OUI, le projet du Sentier transcanadien a eu des opposants.

    Premièrement, l’idée de construire le plus long sentier au monde était une idée très excitante et a attiré beaucoup d’attention, mais en même temps les fondateurs n’avaient pas de plan d’action exhaustif et de commanditaires corporatifs en place pour soutenir le projet financièrement, une fois les célébrations du 125e anniversaires terminés.

    Deuxièmement, le mandat accordé à la Société Canada 125 par le gouvernement fédéral consistait à planifier une célébration d’une année. En conséquence, le financement d’un projet comme le Sentier qui se tiendrait après 1992 n’avait pas l’autorité d’entreprendre un autre projet ou bien cela exigerait un changement d’orientation ou un nouvel accord. De plus, comme le projet a été présenté au milieu de l’année, lorsque les célébrations de Canada 125 étaient bien entamées, cela n’aida en rien de discuter d’un projet aussi complexe que le Sentier transcanadien. Il manquait tout simplement de temps. Il fallait donc faire vite !

    Troisièmement, ceux qui ne partageaient pas la vision des fondateurs de laisser un legs durable, voulaient, tant qu’à eux, conclure les célébrations, surtout après une année bien chargée et respecter le mandat du gouvernement fédéral. Les opposants au projet avaient aussi une question très légitime à poser : « Est-il possible de réussir un projet aussi vaste et complexe que celui-ci, surtout dans un tel contexte ? »

    Il est bon de rappeler que même une fois le projet approuvé par le conseil d’administration de Canada 125, plusieurs rondes de négociations entre la Société Canada 125 et le gouvernement fédéral ont été entamées par la suite. Durant l’année de 1992 et au début de 1993, le projet a été presque rejeté, puis réapprouvé dans des conditions plus strictes, puis définitivement rejeté, et finalement approuvé une fois pour toutes. Tout cela pour dire que rien n’a été facile !


  11. Pour que le Sentier transcanadien voie le jour, une fondation a été créée. Qu’est-ce qu’une fondation ? Quel est le rôle de la Fondation du Sentier transcanadien ?

    Une fondation est un organisme établi en vue de superviser de grands projets. Les fondations sont souvent soutenues en totalité ou en partie par des dons. Les fonds servant à financer la Fondation du Sentier provient de diverses sources, y compris des millions de dollars versés par des citoyens privés.

    Créée en 1993, la Fondation du Sentier transcanadien vise à coordonner la construction et l’entretien du Sentier. Pour ce faire, la fondation a établi de solides partenariats avec les gouvernements, les gens d’affaires, le grand public et les organisations de sentiers, etc. La fondation a pu continuer la tâche ambitieuse de superviser un projet majeur qui prend de l’ampleur.


  12. Qui dirige le projet du Sentier transcanadien ?

    Pour diriger une fondation, il faut un conseil d’administration bénévole, un personnel rémunéré et, dans bien des cas, des commanditaires et des bénévoles.

    Au début, la Fondation du STC avait un personnel limité et un petit nombre de membres sur le Conseil d’administration. Le projet était nouveau, très ambitieux et semblait peu réaliste pour beaucoup de Canadiens. Toutefois, à mesure que le projet progressait, il y eu plus de personnel et de membres sur le Conseil pour suivre le rythme de croissance du projet et assurer sa viabilité.

    Au fil des ans, des personnes différentes ont occupé des positions clés au sein de la Fondation du Sentier transcanadien et, depuis plusieurs années, qui incluent à présent à la fois une Fondation du STC (axée sur les appels de fonds) et l’Organisation caritative du STC (axée sur le développement à l’échelon local). Les présidents des conseils qui ont assumé cette fonction, pour prendre quatre exemples marquants sont : Bill Pratt et Pierre Camu au début et Paul LaBarge et Valerie Pringle plus tard.


  13. Qui est responsable du Sentier ?

    C’est une question à laquelle il n’est pas facile de répondre. La Fondation du Sentier est en charge de la coordination nationale et du financement du projet, mais la fondation ne possède pas ou ne s’occupe pas des sentiers. En collaboration avec ses partenaires provinciaux et territoriaux, la fondation consulte sur la construction, l’entretien et la gamme d’utilisation des sentiers locaux dont les utilisateurs ont accepté de faire partie de la route du Sentier transcanadien. La collaboration est volontaire et les organisations de sentiers peuvent se retirer de ce partenariat avec la Fondation du Sentier transcanadien s’ils le souhaitent. En fait, la fondation n’est pas vraiment leur « patron ».

    Des sections de sentiers sont exploitées par des associations locales, des organismes de conservation, des municipalités et des autorités du parc, souvent avec la participation des gouvernements provinciaux et territoriaux – dont ils peuvent également bénéficier d’un financement. La propriété des sentiers physiques peut résider avec les organisations de sentiers, des gouvernements ou des propriétaires privés qui ont offert les droits de passage au Sentier.

    En bref, l’autorité sur les tronçons du Sentier est une question de négociation en cours et les détails sont différents selon les différents endroits. C’est ce qui rend le Sentier si particulier : elle doit faire l’objet d’une attention constante, de considération, de créativité et à des compromis acceptés par les partis qui ont de nombreuses priorités.


  14. Est-ce juste de dire que sans les bénévoles des sentiers, le Sentier transcanadien n’aurait jamais été rien de plus qu’une jolie idée ?

    Dès le début, les membres de l’équipe fondatrice du STC ont commencé à se dire entre eux : « Oui, il est possible de construire ce Sentier si les Canadiens travaillent ensemble – mais le Canada est immense - alors nous aurons besoin de toute l’aide possible. » Une grande partie de cette aide provient des bénévoles des sentiers.

    Il est indubitable que sans l’armée de bénévoles dévoués à la cause des sentiers, le Sentier transcanadien n’aurait été qu’une jolie idée sans lendemain. Les 80 organisations et plus de sentiers et les dizaines de milliers de bénévoles répartis à travers le pays ont été déterminants dans le développement et l’entretien du Sentier.

    Les associations provinciales/territoriales de sentiers et de loisirs qui ont collaboré avec le Sentier transcanadien ont eu un rôle particulièrement important à jouer dans l’achèvement du Sentier, agissant en tant qu’intermédiaires entre la Fondation du STC et d’autres organismes de sentiers régionaux et locaux, les propriétaires fonciers et les gouvernements, entre autres. Grâce à cet important partenariat, ils ont donné au projet du STC une équipe de défenseurs expérimentés pour travailler et apprendre.

    Et il est juste de dire aussi que tous les bénévoles des sentiers ont inspiré et continuent d’inspirer les gouvernements, les sociétés commanditaires et les membres du public … à soutenir le projet.


  15. Pour que le projet soit approuvé, les fondateurs du Sentier transcanadien ont dû avoir recours au milieu corporatif. Qui furent les commanditaires fondateurs ? Quel rôle a joué les commanditaires ?

    Une banque (Canada Trust), une compagnie d’automobile (Chrysler), un distributeur national (Postes Canada), un réseau national de télévision (TSN-RDS) et une compagnie aérienne (les lignes aériennes Canadien) furent les premières entreprises à participer au financement, à s’associer et par la suite à le soutenir à leur façon au fur et à mesure que le projet prenait son envol.

    En plus de TSN/RDS, d’autres médias ont contribué par le biais de la publicité gratuite et des articles de nouvelles. Les journaux canadiens ont commencé à recueillir des histoires liées au Sentier et des magazines tels que Canadian Geographic et MacLean’s ont fourni des articles et plus.

    D’autres commanditaires se sont joints au projet, mais sur une plus petite échelle; toutefois leur contribution a été d’une grande importance pour assurer le succès du Sentier.


  16. Le temps était-il venu de construire un Sentier transcanadien ou tout cela n’a été qu’un coup de chance ?

    OUI, le temps était venu de construire un Sentier transcanadien, mais OUI, il a fallu compter sur un peu de chance.

    Si le projet du Sentier a vu le jour, c’est grâce en partie à Bill Pratt de la Société Canada; une personne qui aimait créer des projets nationaux. De plus, Pratt se trouva au bon endroit, au bon moment pour lancer cette idée. Et ceux qui ont travaillé auprès de lui sur le projet avaient le sentiment que le moment était vraiment venu de relier les sentiers existants et d’en construire d’autres pour en faire un sentier transcanadien. Le projet avait certes le potentiel de se réaliser étant soutenu par une équipe déterminée, qui trouvait que le temps était venu de concrétiser un tel projet !

    Ceci dit, bien que l’équipe eût fondé beaucoup d’espoir sur le projet et était confiante quant à ses chances de succès, il fallait compter sur la chance. Par exemple, il était primordial que le gouvernement accorde un fonds de démarrage pour le projet, mais ce soutien financier est demeuré incertain jusqu’à la fin du mandat de Canada 125. En fait, peu de temps avant la fin du mandat de Canada 125, ces fonds de démarrage qui avaient été approuvés par le conseil d’administration de Canada 125 ont été retirés (un coup de malchance !) avant d’être redonné a nouveau (un coup de chance !). Et dans les années qui suivirent le lancement du projet, l’équipe fondatrice a vécu des hauts et des bas et de bonne et mauvaise fortune.


  17. Vous avez peut-être déjà aperçu le logo du Sentier transcanadien en marchant, en roulant, en pédalant ou en skiant, etc. Quelle est la signification du logo ? Qui est l’artiste derrière le logo ?

    Vous pourriez vous dire : « C’est la feuille d’érable ! » C’est vrai, mais ce n’est pas si simple. L’artiste derrière le logo a dit que, oui, la conception du logo était basée sur le symbole national du Canada, la feuille d’érable. Cependant, le logo a aussi sa propre signification. Quelle est-elle ?

    En 1991, un concours a été organisé afin de trouver un logo pour représenter la Société Canada 125. Le graphiste, Peter Gough, originaire d’Halifax, remporta le concours. Le logo a ensuite été utilisé sur tout le matériel promotionnel des célébrations du 125e anniversaire de la Confédération. Puis, une fois que le STC a été approuvé, le logo de Gough a été adapté afin de représenter le Sentier, mais a été coloré en bleu, jaune et vert afin de refléter le monde naturel.

    La signification du logo de Canada 125, ensuite adapté pour le Sentier, est décrite par Gough, dans un article paru dans le journal Halifax Chronicle Herald-Mail Star en 1992 :

    Les trois volets de la feuille représentent trois peuples fondateurs : la population amérindienne, les anglophones et les francophones ensemble et les immigrants de toutes les régions du monde reflétant le multiculturalisme du Canada.
    […‬]‬

    ‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬ « Les trois parties de la feuille représentent aussi notre passé, présent et futur et décrit l’Ouest, le cœur et l’Est du Canada », a déclaré monsieur Gough. ‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬

    Ils sont réunis dans une icône représentant la mosaïque culturelle, une communauté croissante qui s’installe de plus en plus sur la vaste étendue d’une terre, a-t-il dit.


  18. Pourquoi a-t-on construit des pavillons à toit rouge tout le long du Sentier transcanadien ?

    Pour promouvoir le Sentier transcanadien, une route a été tracée sur une carte du Canada pour être incluse dans tout le matériel de promotion permettant au public d’imaginer l’ampleur et la portée du projet. C’était un bon départ, mais ce n’était pas suffisant. Il fallait que les gens s’engagent véritablement. Une idée était donc nécessaire. Qu’est-ce que ça pourrait être ?

    « Vendre des mètres » a été la réponse à la question que s’était posée l’équipe fondatrice. Les Canadiens paieraient 36 $ pour construire un mètre du Sentier et pourraient en acheter autant qu’ils le souhaitaient. En retour, leurs noms ou les noms des personnes qu’ils choisissent seraient gravés sur les pavillons construits le long du Sentier.

    Le programme d’achat de mètres a permis aux membres du public de participer au projet. Il a également permis de créer le buzz voulu, pour aider, entre autres, à inciter les gouvernements, les entreprises, les médias, etc., à participer davantage.

    La vente de mètres a mené à la construction de pavillons à toit rouge partout au pays, nous rappelant visuellement que nous marchons sur un sentier national, dont l’appui du public a été considérable.



    Le premier pavillon du Sentier transcanadien construit à Caledon East, Ontario
    (Sentier transcanadien 2.1 (Octobre 1996))


  19. La Fondation du Sentier transcanadien a décidé de construire des arches aux frontières de chaque province et/ou du territoire. Où a été construit la première arche ? Pourquoi a-t-on décidé de construire des arches ?

    L’image ci-dessous montre la toute première arche, construite entre le Québec et le Nouveau-Brunswick en 1997.


    Vous savez maintenant que le STC était un legs qui a été créé pour se rappeler du 125e anniversaire de la Confédération canadienne. La Confédération est le processus par lequel le Canada a ajouté graduellement ses provinces et ses territoires actuels, à commencer par l’Ontario, le Québec, la Nouvelle-Ecosse et le Nouveau-Brunswick, le 1er juillet 1867. En plus de relier chaque province et territoire, les arches accueillent les gens et les visiteurs !


  20. L’itinéraire du Sentier transcanadien est différent aujourd’hui de ce qu’il était au départ. Quelles sont les principales différences entre les deux ?

    Il y a plusieurs différences. En voici quelques-unes des plus importantes :

    Premièrement, l’itinéraire initiale du Sentier transcanadien totalisait 10 000 kilomètres de long, mais une fois terminé, il comptera près de 24 000 kilomètres de long. La distance du trajet a donc plus que doublé.

    Deuxièmement, les fondateurs avaient prévu un Sentier transcanadien entièrement « terrestre », mais à partir de 2007, les voies navigables ont été incluses dans l’itinéraire. Des questions ont été soulevées au sujet de la faisabilité d’un Sentier entièrement terrestre. Par exemple, comment un Sentier pourrait se réaliser à travers le nord-ouest de l’Ontario, qui est faiblement peuplé ?

    Troisièmement, lorsque le STC a été lancé, il n’existait pas de territoire du Nunavut ; ce n’est qu’en 1999 que les Inuits du Canada se sont appropriés d’un territoire. Une section du STC sur le territoire du Nunavut s’est ajoutée, bien qu’elle ne puisse pratiquement pas être rattachée au reste du Sentier en raison de grandes distances et de larges barrières d’eau. La section du sentier du Nunavut, qui n’est pas rattachée au reste de la route, est une inclusion symbolique, indiquant l’importance du territoire pour une image complète du Canada et du STC/Le Grand Sentier.

    Un plan préliminaire envisagé pour la route nordique du STC comprenait un tronçon de 350 kilomètres de l’ancien chemin Canol de la Deuxième Guerre mondiale, du Yukon aux Territoires du Nord-Ouest. Toutefois, il a été décidé que cette route serait trop isolée et dangereuse, de sorte que le sentier a été réacheminé pour se diriger parallèlement à la route de l’Alaska, de l’Alberta à la Colombie-Britannique et au Yukon, puis le long de la route Dempster, du Yukon Est jusqu’aux Territoires du Nord-Ouest.

    En cours de route, le STC est aussi devenu plus long et plus complexe, car de nombreux Canadiens ont offert des suggestions d’itinéraires et de nombreuses collectivités canadiennes ont demandé à être raccordés à la piste.

    Au fil des années, il y a eu d’autres changements importants apportés au parcours du Sentier. Pour y arriver, un très grand nombre de personnes dans tout le pays ont travaillé d’arrache-pied pour terminer à temps ce projet pour les célébrations de Canada 150 en 2017.


  21. Pourquoi la principale partie du Sentier transcanadien longe le sud du Canada ?

    La réponse principale à cette question est simple : par comparaison, il n’y a tout simplement pas assez de gens qui vivent au nord. En fait, 90% des Canadiens habitent à moins de 160 kilomètres de la frontière américaine. Il y a quelques raisons pour cela. La première raison est qu’il fait généralement plus chaud au sud et par conséquent, c’est beaucoup plus facile pour beaucoup de gens de vivre là où il fait plus chaud.

    Une autre raison implique notre histoire et nos activités commerciales. À l’est, le fleuve Saint-Laurent et les Grands Lacs fournissent des moyens fantastiques de voyage et de transport, de sorte que les principales régions habitées à l’est ont été construits le long du fleuve Saint-Laurent et des Grands Lacs – encore une fois - très près de la frontière américaine. En fait, le fleuve et les lacs ont aidé à fixer où la frontière serait en premier lieu. Il est aussi plus facile de transporter des marchandises en provenance et vers d’autres pays si vous êtes plus près d’eux, et les États-Unis sont le plus grand partenaire commercial du Canada.

    Il y a encore une autre raison pour laquelle les Canadiens ont tendance à vivre dans le sud ; c’est qu’une grande partie du Nord canadien est composée de forêts boréales denses, de tourbières, de toundras et de chaînes de montagnes, ce qui rend difficile pour les gens de s’installer en grande nombre et en permanence.


  22. Pourquoi a-t-on décidé de prolonger le Sentier transcanadien vers le nord : au Yukon et aux Territoires du Nord-Ouest en 1992 ?

    Les premiers plans pour le Sentier transcanadien n’incluaient pas de route nordique parce que, bien que vaste, la région est peu peuplée. La construction d’un sentier d’un océan à l’autre était déjà une tâche titanesque, et ajouter le nord au trajet augmenterait considérablement la tâche. Toutefois, lors d’une réunion du Conseil d’administration de Canada 125 en 1992, deux membres du Conseil, Viola Campbell (du Yukon) et la chef Cece McCauley (des Territoires du Nord-Ouest) ont fait preuve de courage et de fierté en demandant que leurs territoires figurent sur l’itinéraire du Sentier (en 1992, le territoire actuel du Nunavut faisait toujours partie des Territoires du Nord-Ouest). Les propos de Campbell et de McCauley ont clairement fait ressortir la valeur d’une telle inclusion, non seulement pour les gens du Nord, mais aussi pour tout le Canada; si un tel projet incluait les provinces, il devait inclure aussi les territoires, car les territoires forment au même titre que les provinces - le Canada – et suivant la rencontre, une route nordique a immédiatement été ajoutée aux plans.

    Le nord du Canada abrite de nombreuses communautés des Premières Nations et des Inuits ainsi que des colons (descendants d’Européens et d’autres immigrants) et des communautés mixtes. L’histoire du Nord est riche et diversifiée, et aujourd’hui, le Nord possède une diversité de cultures vibrantes et une activité économique importante, basée sur des ressources, dont l’exploitation minière, le pétrole et la foresterie. Bien que les communautés nordiques soient relativement petites et dispersées, elles reflètent un des éléments du caractère de notre pays. Pour toutes ces raisons, la route du nord était un ajout précieux au projet.


  23. Pourquoi la route terrestre nordique du Sentier transcanadien passe par l’Alberta et le nord de la Colombie-Britannique au lieu de continuer à l’est ?

    Les deux plus grands centres de peuplement dans le Nord canadien constituent également deux des capitales territoriales. Avec une population d’environ 28 000 habitants, la ville capitale de Whitehorse, au Yukon, se situe au nord de la Colombie-Britannique. Tandis que Yellowknife, la ville capitale des Territoires du Nord-Ouest, compte environ 19 000 habitants et s’étend au nord de l’Alberta. Pour rejoindre le plus grand nombre de Canadiens que possible, et d’atteindre toutes les capitales canadiennes, il était approprié que le Sentier traverse les territoires en passant par Whitehorse et Yellowknife.

    Il y a aussi un avantage pratique à suivre le bord de la route de l’Alaska au nord-ouest vers le Yukon. La route de l’Alaska est le seul chemin qui relie le sud du Canada aux territoires du Nord, et il serait extrêmement difficile de maintenir un sentier forestier à travers de si grandes distances avec si peu de bénévoles disponibles. Par conséquent, il était logique de créer un sentier reliant Edmonton à la route de l’Alaska, puis de continuer vers le nord le long de l’autoroute.

    Un autre avantage d’une route vers le nord en passant par l’Alberta est la présence du fleuve Mackenzie. Ce fleuve est une importante route commerciale historique qui fait partie du trajet du Sentier transcanadien; il agit comme une route jumelle à la route terrestre du Nord. En outre, en raison des difficultés posées par le développement des sentiers dans le Nord peu peuplé, la terre de Yellowknife ne se relie pas au reste de la route du nord (qui est beaucoup plus à l’ouest), mais rejoint plutôt la voie navigable du Nord, juste à l’ouest du Grand lac des Esclaves.


  24. Le Sentier transcanadien traversera plusieurs villes et villages. Lesquels ?

    Le Sentier reliera environ 1 000 collectivités et 80 % des Canadiens pourront s’y rendre à moins d’une demi-heure de voiture. Il ne serait pas du tout pratique d’énumérer ici toutes les collectivités où traversera le Sentier, mais nous pouvons au moins fournir une liste des capitales et quelques-unes des autres grandes villes :

    Outre Ottawa, la capitale nationale du Canada, les capitales de chaque province et territoire du Canada figurent sur l’itinéraire du Sentier :

    CAPITALES PROVINCIALES ET TERRITORIALES

    • Victoria, Colombie-Britannique
    • Edmonton, Alberta
    • Régina, Saskatchewan
    • Winnipeg, Manitoba
    • Toronto, Ontario
    • Ville de Québec, Québec
    • Fredericton, Nouveau-Brunswick
    • Halifax, Nouvelle-Écosse
    • Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard
    • Saint-Jean, Terre-Neuve-et-Labrador
    • Whitehorse, Yukon
    • Yellowknife, Territoires du Nord-Ouest
    • Iqaluit, Nunavut

    Avec les capitales, la plupart des autres grands centres du pays figurent sur le parcours du Sentier. Par exemple, vous pouvez accéder au Sentier à Vancouver, Calgary, Saskatoon, Toronto et Montréal, en plus d’innombrables autres petites villes de tout le pays. Pour connaître les villes et les villages, jetez un coup d’œil à la section « Explorez la carte » du site Web du Sentier transcanadien devenu Le Grand Sentier. Pour cela, retournez à la page d’accueil de ce site.


  25. Est-ce que tous les sentiers canadiens finiront par se relier au Sentier transcanadien ?

    La réponse est NON ! D’une part, relier tous les sentiers au Sentier transcanadien n’a jamais fait partie de la mission du STC. D’autre part, ce n’est tout simplement pas possible. Bien que des centaines de sentiers différents soient intégrés à l’itinéraire, et plus d’organisations de sentiers décideront sans aucun doute de faire partie du Sentier, le réseau de sentiers du Canada est trop complexe et diversifié pour être réuni au sein d’une seule organisation.

    Bien avant la création du STC, soit en 1992, il y avait déjà un grand nombre de sentiers récréatifs partout au Canada. C’est ce qui a permis de faire en sorte que l’idée du Sentier soit possible en premier lieu. Maintenant, le STC/Le Grand Sentier est composé de plus de 500 sentiers individuels, chacun comportant ses propres caractéristiques et attributs.

    Certains des sentiers qui existaient lors du lancement du STC avaient leurs identités uniques et établies, et sont donc restés indépendants. De plus, de nombreux sentiers sont à usage unique (randonnée pédestre seulement, etc.), alors que la mission du STC est d’être à usage multiple dans la mesure du possible. De ce fait, de nombreux sentiers à usage unique sont également restés séparés. D’autres sentiers sont principalement utilisés de manière incompatible avec le mandat du STC tel qu’il a évolué. Par exemple, de nombreux sentiers sont les préférés des utilisateurs de véhicule tout-terrain (VTT) ou des motocyclistes hors route. Pour toutes ces raisons, le STC fera partie d’un réseau de sentiers dynamique au pays, mais n’a aucune ambition de réunir tous les sentiers sous son égide.